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29/05/2012

53. l'excuse perverse du cendrier



Le corps serre à la rivière
Il ne m'a jamais fait ça
Pas encore l'heure du drapeau
Le froid souffle l'herbe sèche
L'eau sombre frappe, souffle
Souffle la fontaine
Me prend jusqu'à l'os
En pleine veine depuis hier
Mon petit boyau appuyé là
Je viens de détacher l'eau
J'accompagne mes pulls rêches
Pour leur donner un nouveau souffle
A la fontaine fontaine fontaine
Me prend jusqu'à l'os

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