j'ai connu les grandes guerres anonymes de votre coeur mademoiselle, quand vous étiez partagée par l'ombre et la lumière. N'entrez pas dans mon jeu, vous murmurais-je alors; vous ne m'écoutiez guerre. Je me désinteressais de vous quand vous vous souciez de moi, vous vous désintéressiez de moi quand je me souciais de vous. Et vice. Et versa. N'entrez pas dans mon jeu, attention à la blessure mademoiselle, je ne suis pas l'Appolon, je ne suis pas Dieu.
Subitement je repense à hier, quand votre regard était habité par de malins démons qui tournoyaient sans cesse dans vos iris. Là je suis de marbre hier j'étais de...
Rediffusion merdique du matin, le temps passe s'écoulant loin de vous, je veux m'attacher, m'enchaîner à vos jambes, partir où vous allez. Je veux respirer votre air. Je veux sentir votre coeur battre pour moi. Pourtant je vous repousse, c'est pour ça. Je ne veux pas vous démolir, c'est qu'en ce moment mes doigts sont des couteaux, mon corps est une plaie hurlante pleine de pics, mon âme est tatouée de l'intérieur. Je ne suis pas.
La musique lancinante de mes larmes me poursuit. Je ne veux pas faire partie de votre destruction, ne soyez pas comme moi, ne vous mélangez jamais à moi. Je ne suis pas des vôtres, je n'ai jamais appartenu à votre monde, je n'ai jamais eu l'oreille musicale pour comprendre vos chants maritimes. J'entends seulement les cris du coeur, et encore, je les oriente vers d'autres âmes en détresse. Surtout pas moi. Il faut me laisser tout seul en position foetale dans les ombres qui m'encerclent. Pour l'éternité.
Ne me touchez pas, je vomirai. Ne me souriez plus, je tremblerai. Ne m'aimez plus, je serai capable de vous aimer aussi. La valse n'a qu'un temps.
Ne me touchez pas, je vomirai. Ne me souriez plus, je tremblerai. Ne m'aimez plus, je serai capable de vous aimer aussi. La valse n'a qu'un temps.
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