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25/10/2011

74. ne porte pas ton attention sur la fille en rouge



Il y avait les messages, les zig et les zog, ne tentent plus rien mon amour, gardons l'attention sur ce film de trois heures remplis de silence, à baver sur l'épaule de H. pendant que je songeais aux derniers mots de l'autre. N'oublions pas les romans, à lire, ceux que j'ai écris ont fini à la poubelle malencontreusement, un million de mots effacés comme ça. Tes mains dans tes cheveux, tu dansais admirablement bien. Et les physalis dans mes pommes, tu les as vu mes physalis? N'inventons plus la poudre d'escampette ni les faux semblants, il y 'a des routes, il y'a des musées, tout ça pour toi, tout ça pour moi, le sénat, la splendeur, les hémicycles en flammes! Tu ploies sous ton propre poids, c'est charmant, je m'excuse, je déraille, il est de toute première instance que nous nous laissons vivre. Il ya des bordels. On le doit aux premiers. Nul ici n'aura le courage de m'affronter. Nul n'aura le courage d'une courtisane! Et on ne s'aime plus, tu vois, c'est la fin des temps, de notre temps, des pensées qui galopent sur les murs, des mots qui n'ont plus de sens, des petits bouts phrases en rien du tout, des gendarmes qu'on a plastifié noir sur blanc, mais attention... La vie est avant. La vie est après. Ensemençons les réclames, répondons de nos crimes, parjurons-nous dans la boue rien que pour tes beaux yeux. Ma chérie, pour toi je serai oiseau de proie pie moqueuse rhinocéros ou Barbatruc, endimanchons-nous, prenons-nous de haut. Eliminons nos idées reçues, reprenons nos chignoles nos fermes nos cars, méprisons-nous à l'envie des en veux-tu en voilà des bam et des bim et des zang, je viendrai demain matin aux premières heures. Notons que j'écrirais des romans de pages blanches, que je n'y arriverai pas, qu'il me faudra de nouveaux préceptes familiers pour en arriver là. Tuons-nous à la tâche, intentionnellement.

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