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30/05/2012

52. le jeu des perles de vert







je suis mort un premier novembre de l'an 2...

c'était sur la route, sur toutes les routes d'ailleurs.
Alors j'ai recommencé à vivre, j'ai fustigé mes idées noires, j'ai voulu réapprendre. Mais on ne peut pas réapprendre à aimer une femme. C'est impossible. Et pourtant j'avais confiance en elle, je lui en voulais d'être la seule, l'absolue nécessité, j'étais le fou.

Ma cousine, brave cousine aux cheveux blonds, elle m'a dit une fois que je n'avais jamais été amoureux, elle ne m'avait pas connu au temps de S. ni en d'autres lieux, car les lieux y sont pour beaucoup dans l'apprentissage de l'amour.

Alors j'ai recommencé mes erreurs, le jour où l'on m'a quitté pour la deuxième fois. Mais je n'ai plus rien compris à cette enfant qui se voulait joueuse et espiègle et qui ne souffrait d'aucun mâle. Je l'ai voulu dans mes bras, elle s'est échappée. J'ai lu cent ans de solitude, elle est revenue. J'ai appris à fermer ma bouche, elle m'en a voulu, j'ai parlé, elle m'a dit que c'était fini. Valait mieux en rester là.

Je ne saurai jamais le fin mot de l'histoire, c'est ma haine de chien aveugle qui écrit, ce sont mes mots distillés dans du venin, et pourtant je continue d'en vouloir qu'à moi-même pour rien. Puisque c'est elle qui a choisi de se renfermer, de ne rien comprendre, et que c'est elle qui a voulu l'amertume d'un passé sans passé.







Jack me manque parfois.

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