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02/12/2010

171. Maestro et Cie


Tes petits papiers buvards qu'on laisse passer, ta robe étroite et tes cheveux à la zorro. tu écoutes inlassablement la même rengaine, derrière tes lunettes cuivrées tu attends que le monde se relance en 2.0. Des nouvelles rencontres font vibrer ton coeur martini, tu as un sourire de travers sur ton visage qui fait penser à Jean KIRI (c) ou Jean KIPLEUR (c) mais tu n'as jamais aimé les courses de bagnoles américaines à la télévision. Etroitement singulière d'esprit, tu te dis éprise d'aventures quand l'envie te prend d'aller au congélo pour goûter les différents parfums de crème glacée: fraise vanille passion framboise pistache citron crème brûlée macarons viande hachée peau humaine 100% boyaux de porcs. Quand l'envie te prendra de recommencer ta vie il sera déjà trop tard, d'autres l'auront écrite pour toi sous forme de comic-book. Tu seras supernaturelle ou tu ne le seras pas. L'avenir n'appartient qu'à ton toit. Tu n'auras qu'à danser pour remonter le temps et les montres et les horloges et les moteurs 16 soupapes qui traînent dans ton allée. Puis le temps te fânera, puis le temps t'emmèneras, nous portera, nous détruira, nous micro-ondera. Tu liras mes livres à l'envers, je te noierais. Tu poseras tes petits pieds écossais sur mes genoux, je te flouerais. Tu seras l'écho je serai le chien. Devant l'ennui tu seras inodore, incolore. Je serai l'absente, tu seras ma compagne. Je serai la vie tu seras ma mort.

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