Pages

01/02/2011

140. nos enfants


Avant c’était juste des petits grains de folie dispersés par le vent. Mon père s’insurgeait, Nadine, pourquoi achètes-tu toutes ces robes que tu ne mets qu’une journée? Elle répondait alors qu’elle faisait ce qu’elle voulait, une sorte de voix intérieure la guidant sans doute pour s’infliger ses combats quotidien contre mon économiste de père.
Allons au parc sous la pluie, sifflait-elle entre ses dents, elle nous prenait de force quand mon père avait le dos tourné, nous étions contents, je me souviens avoir toujours aimé la pluie, mon frère je ne sais pas, mais moi je restais de longues heures trempé, on rentrait souvent malades au début, par la suite on se renforçait, nos mère changeant aussi nos tenues, les rendant plus imperméables aussi à l’aide de son appareil à couture.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

overdose(s)