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27/09/2010

205. tibia, péroné, cellules cancéreuse et au travail!


Il a neigé le 25 de ce mois sur les hauteurs. Tranquillement, les ombres se sont installées, la grisaille a soutenue les cîmes des arbres, quelque million de feuilles est mort ce jour-là. Dans la city qui me sourit y'a l'écho du passé, quand l'eau est gelée, quand l'eau gèle, qu'elle gelera encore. Cette époque, me dit la voix siffleuse, est révolue, n'ayons pas à laver nos morts dans les lavoirs pour rendre le linge plus blancs, arrêtons de cueillir nos poisons personnels l'été que nous consommerons tout l'hiver durant, perpétuant la mémoire de nos pères. Quelques chamois hagards, quelques vents qui font sonner les cloches des vaches, et la grisaille jusque dans nos télés, ce froid aussi qui fait moins fumer, remonter le col en se serrant les uns contre les autres car la mort de nouveau rôde, elle reprend possession de son royaume, ici elle est rêne flamboyant, virevoltant, majestueux.

Ainsi j'ai longtemps contemplé...

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