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05/09/2010

217. algorythme


et l'autre, celui qui avait tué dieu avec un fusil de chasse, tenait entre ses doigts un sandwich jambon-beurre. Il semblait croquer la vie à pleines dents, en possession de tous ces moyens, mais d'apparence seulement puisqu'il avait commis le meurtre ultime.
Tous le regardaient, tous l'épiaient, le voilà qui avait mis fin à ces horribles supercheries qu'on chuchotait dans la cage d'escalier. Dieu n'est plus, dieu est mort. Enlevons la majuscule à ce misérable, éliminons les autres créatures, l'enfer en retour, peut-être.

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