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22/06/2012

21. 11 Septembre (en attendant la suite)


à l'ombre des tours mortes où le ciel ne bouge plus, c'est ton souffle que je retiens comme autant d'explosions. Ton parfum revient cruellement en douce,par derrière sans que je le sache il hurle arrivederci amore ciao. Je le savais. Je l'avais prévu, cette grande chute. Babylone est une pute des temps modernes, j'accours dans les temples et rien ne vient que la grande chute des idéaux, de tout ce en quoi l'homme croit, des passions à couper le souffle et les grands diplomates d'une force libre de fainéants!

Mais passons nos années, faisons comme si je n'aimais que toi jusqu'au dégoût des hommes jusqu'au dégoût des autres. J'ai encore ton parfum sur l'oreiller. Une odeur de cendre en poche. Quelques brins de tragédie, un soupçon de grandeur quand on cherche à se hisser sur la pointe des pieds pour conccurencer les buildings y'en reste trop des hommes comme moi.

à l'ombre des tours mortes je fais encore des ronds dans l'eau. J'ai encore l'amour de toi. J'ai encore le parfum de toi. J'ai encore l'ivresse de toi.
Et tout est faux mais j'aime croire que non et puis si mais non.
Je me contrarie moi-même sur toi, tu vois?

Il ne reste rien que le grand souffle qui peine, la fumée grises des fondations, le remord, le scrupule de se laisser envahir, de s'être laissé submerger. On reprend.

J'ai maintenant plus aucun poil au menton, je porte une chemise. Je fais l'amour dans du papier peint qui ne se décroche pas. Je sens d'autres odeurs, j'ai oublié la tienne. Puisque c'est ainsi que l'autre faisait. Je crois qu'il ne faut pas regarder en arrière, mais comment faire quand on est enchaîné à lui? C'était la question à un million ça, bonne soirée adieu aurevoir au plaisir.

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