Pages

09/06/2012

38. tout au plus me cacher derrière des lunettes noires





des jours enfermés à ne connaître que les dehors de soi, des jours enfermés pour ne connaître que soi, les autres n'existent plus. j'ai quitté ma ville pour une autre, je trahis, je trompe, tout ça d'un même élan. chemise bleu et jean sombre, je suis devenu élégant entre temps, un mouton parmi les loups, je me fonds dans la masse. ne craignez rien, je ne dors plus, je me nourris mal, je travaille du mieux que je peux pour gagner mon pain et mes clopes. la nuit me vient dans mes rêves de longues files de femmes, leurs jambes entrecroisées s'ouvrent pour mieux se refermer. CLAC!




je suis un connard absurde dans un balroom désertique, je fais la nique aux autres, j'essaie d'aller mieux, ce n'est pas gagné. Hier j'avais trop bu de trop vivre. j'étais sur un bateau, je naviguais avec mon compagnon Novecento, nous allions vers un ailleurs impossible. il n'était plus de jour plus de nuit. j'écrivais surtout pour ne rien dire.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

overdose(s)