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12/08/2010

243. laissez-passer les océans, ça peut devenir utile par la suite


Tu embrasses les vagues, elles te caressent le corps, elles lèchent tes seins, ton sourire se déploie tel le phénix de mes rêves d'antan. Je suis sur le rocher, je te vois. Tu es sublime, si magnifique qu'une écume n'est qu'un reflet pâlement argentée contre l'éclat de tes regards suspicieux. Je suis votre romantique absolu, ce n'est que pour mieux violer vôtre âme mon enfant...
M'entendez-vous? Je suis le serpent qui rampe le long de votre corps, la flamme ardente du désir qui monte, le rouge qui colle à vos joues quand votre regard descend un peu trop bas. Je suis votre démon intime et celui de toutes les femmes réunies, je pourrais vous dire tellement de poème qui sont faux comme autant de vérités.


Vos seins flasques et froids
Tombant de tout leur poids
Ne purent dissimuler
de votre corps son impureté
Une boule de graisse
Voilà ce qu'il laisse
Ce père indigne
Qu'aurait dû vous appeler guigne

Vous êtes moche!


Ah oui, je ne vous ai pas dit. Je suis un homme avant tout.

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