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09/08/2010

245. elle pleurait face au vent


C’est la saison des enfers, quand je ne sais plus pourquoi ni comment. Le où domine bien peu, je suis perdu entre l’être et le néant sans aucun caillou blanc. J’attends, j’écoute les vibrations de l’extérieur. Le monde est une gigantesque vague mais j’ai peur de rentrer dans l’eau, elle est bien trop froide.
J’écoute l’hippopodame en boucle, ce bon vieux suspens madame…
Mes mots assemblés, alignés. Ça doit être par là.

Lecture d’une lettre. Oui madame, la réponse c’est que ça avance très vite, à grands pas. Même si le monde semble tourner plus vite de votre côté de la planète je ne suis pas pris de haut pour autant. Je me mélange encore, j’ai l’impression de me perdre, mais ne craignez pas.

Ici tout est bleu-opéra. Même le noir semble prendre la couleur Shakespeare bien ancrée dans le cri des mouettes.

Je ne sais plus.

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