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05/08/2010

248. je ne suis plus rien; simplement j'ai fermé les yeux


Nous sommes surpris par la nuit.
On nage comme des poulets sans tête.
La nuit est noire, le fleuve est long.
Trois têtes coupées qui ne veulent plus rien dire.
Un métisse règne dans le coin.
Tu erres, une bouteille à la main.
L'autre prend des notes.
Il gribouille quelque dessin.
Quelques mots qu'on jette sur le papier comme une goutte de sang.
Il cherche l'échec.
Il s'efface, il cherche à créer l'empreinte de l'Histoire.
Etagère sur mesure.
Je ne sais pas.
Je ne sais plus où les mots me mènent.
Je suis paumé.
J'ai pris le mauvais train.
La nuit j'écoute des émissions littéraires.
Je tue des philosophes.
Je compte les papes.
A voix-nue j'adore: "faire l'amour à l'amour-même".
Alain Souchon est un con.
Je suis plus divin que la moitié de ma moité l'était avant moi.
Des corps, des femmes, et des mystiques.
De grandes mystiques que vous représentez.
L'extase c'est une chose de cette ordre.
Rencontrer mes dessins dans la rue.
Donnez-nous des armes.
Une sortie proposée.
C'est carrément urbain ce que je propose.
Je propose toujours des choses.
Mais je suis le seul à.
Miracle magnifique.
Retourner dans la forêt.
J'y reviendrai.

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