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06/07/2012

0. au nom du père, allemand de surcroit



Jürgen a mis les bouteilles dans ma voiture, il a tiré un trait sur la carte, il m'a dit "je pars tout droit coûte que coûte" alors j'ai suivi de mes pensées le curieux personnage. Jürgen m'a donné du chocolat, de la bière, des clopes, du vin, et quelques sourires. à Martigny il m'est venu l'idée que je n'écrivais plus par amour, j'avais envie de me pendre littérairement. Jürgen a attendu son fils à mes côtés pendant que je patientais pour prendre un train d'assaut que sans doute je ne prendrais jamais de ma vie. Jürgen a aussi flambé un frigo dans sa demeure de vacances, il a dit "c'est pas grave on continue" et tout le monde l'a suivi. Il a payé ce qu'il devait, il m'a dit que j'étais le bienvenu chez lui, j'ai fait un signe de la main quand il est parti. Jürgen m'a demandé un peu de mon temps, c'est pas grave, il reviendra. Jürgen est un amour. Qu'on se le dise.

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