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22/03/2010

351. l'histoire d'une pierre qui aimait la mousse


X et moi faisons de la colocation de sentiments.
Je ris que quand elle pouffe de rire, j'hurle de joie quand parfois elle pleure.

Ce n'est rien. Laissons faire.
Revenons à nos sentiments. La première à droite.
Après la grand-rue.

L'avenue si tu veux.

J'hésite encore à parler du bonheur.

Je ne vais pas bien en fait, je déboulonne.

J'ai toujours une part de solitude, même dans vos fêtes.


Il se peut que dans le domaine du sentiment tout se passe au stade anal.
Nous n'avons jamais vaincu ce qu'il fallait vaincre.
Nos peurs prédominent l'ensemble.


Un beau jour, c'était au lac blanc, j'avais grimpé plus qu'il n'en fallait mon vieux corps meurtris par les années passées sur terre à attendre. J'avais les éperons de l'amour, mes quatre-vingt-quatre ans passés et mes semblables dans la poche. je n'attendais plus rien que ce que je n'attendais plus. Et le dicton avéré se joua de moi une fois de plus.

Des beaux yeux et un beau cul, la Marie-Jeanne comme une timbrée de la poste.

ô fallait-il que l'on se couche dans l'herbe afin que je retrouve ma jeunesse? Vraiment dur.

C'est l'école de la vie que j'arpentais bien plus que la montagne, le paysage tel une peinture apparaissait et disparaissait dans les moments intimes. Je lui dévoilai un sein, un sein blanc et sucré, je me mis à têter enfantant le monde. Oui, je faisais du monde un gamin qui n'avait rien vu. Je suis comme ça parfois quand ma détresse n'a plus lieu d'être.
Et puis j'ai exulté dans l'antre chaleureuse. J'ai déposé mes habits de pierre, mes mains de bois et mon sourire en statue que je possédais avant la Marie-Jeanne.

Je me suis dirigé vers l'intérieur un peu plus, un peu plus, un peu plus...Vers le feu des entrailles agonisantes de mon être. Le coeur lâcha en premier. Le corps se démit du reste de parures délicates qui font l'âge des savants et des académiciens le petit peuple d'or.


Je porte désormais ce grand-père inconnu sur mes épaules.
J'éprouve la même déchirure quand je couche entre tes bras.
Le crépuscule se termine. Un nouveau jour, bientôt.

Tout est cyclique, on dirait une machine à laver le linge.

Le temps disparait, il s'efface lentement.

Le jour décliné se mélange aux abysses, à la nuit, au petit matin.

J'arbhore fièrement ce nouvel état.


Je suis mort dans la nuit d'hier à demain.


Un nouvel état alors, avec X. C. et Y. Mes nouveaux camarades de l'impossibles, mes challengers of the unknow, mes machines. Je viendrai dans votre monde.

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