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16/03/2010

356. cigarette russe numéro 1


Ah mais laisse-moi seul à demi-allongé sur la table en tenant ma bouteille à la main afin qu'elle ne roule pas sur le sol au-devant de mes amis qui ont fichus le camp car je n'étais pas assez bon. J'ai les yeux fermés, un trait seulement d'ouvert, tes jambes qui s'amusent en face de moi et moi qui rigole sans trop savoir pourquoi. Je vois ces jambes de gamine, je pense à la phrase de quelqu'un qui dit que depuis que je ne connais plus X. je l'aime encore plus (il faudra comprendre par la que X. n'est pas une initiale mais une variable, une notion, une mathématique obscure au choix du lecteur).

T'as mis un bon coup de Solo ou de Featherstone dans mes écouteurs en dansant devant ma bouteille, les russes disaient bien que c'était bon pour le moral. Mais j'avais les yeux rivés sur vos pieds qui se détournaient, s'en allaient, revenaient. Vos chevilles soutenues, vos mollets, vos cuisses, regardez comme vous me mettez mal à l'aise...je me suis mis à vous vouvoyez lentement.


Il était 24 ans du soir, j'avais mes mains sur vos cuisses. Vos fesses étaient sur moi votre corps délicieux à la peau sucrée, je ne prends le bonheur que dans ma main, quand l'oiseau blanc lentement achève sa descente et qu'il le lâche d'un coup hors de son bec.

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