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08/07/2010

278. un jour je m'enfuirais c'est sûr


un curé sortant d'un immeuble et ce soleil qui cogne aux fesses.
Le mal de tête du matin, la toux fumeuse, un peu de tout ce qui galope par là.
Les lunettes pour traverstir le regard. S'asseoir en maudissant le bon dieu.
Chimérie matinale, tout le monde bouge trop vite. Bien trop vite.
Attendre encore un peu, acheter un paquet quelques part, commander un café.
Un verre d'eau. Un suisse. C'est beau la Suisse le matin, quand la rosée matinale fait fumer les champs. On se croirait dans les landes. Il me manque cet instant, à s'asseoir dans l'herbe.
Foutu sable qui se glisse de partout. Mais mer heureuse - mer amoureuse.
Je revois encore vos échos...

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