Pages

16/11/2009

451. Soi-même entre ses bras, entre ses bras on couche comme en un château




C'est marqué quelque part entre tes cuisses fraîches jeune fille, made in... et le copyright. Numéro de série à la base et code barre tatoué sous l'aîne. On joue au jeu du maître et du soumis? Je commence. Je suis à quatre pattes devant vos pieds, je rampe tel un vulgaire vermiceau. Me vois-tu lécher la merde de tes bottes? J'aime me détruire à ce point, faîtes-moi mal, redîtes-moi encore ces longues douceurs du silence. Parlez-moi d'amour.


Chemise brune et regard sale j'ai froid. Je suis en laisse, votre chien lépreux de bonne séance, redîtes-moi encore tout ça. Vous savez ce que j'aime en vous? C'est votre domination aux gants de cuir. Journée-nocturne, on se le mangera et faudra faire avec. Le poulpe en séance, toujours toujours toujours. L'avaler vivant. Hum, c'est bon/mauvais.




Ennivrante passion du taille crayon dans l'orifice, laissez mes énergies couler jusqu'à ce point de limite navrant. Je suis donc j'ai mal. Simplement orgiaque, je vous laisserai planter vos dents où vous voulez. Jusque dans les fines parcelles de ma peau il y aura des traces de vos griffes. J'ai mis du sang à sécher aussi, c'est là, sur l'étendage.




liberté? Halléluia.


La liberté n'existe que sur vos lèvres j'en ai perdu le sens. Il y a longtemps que je rêve de me faire détruire par vous. Ce fantasme à commencé bien avant ma naissance, je n'étais qu'à peine formé dans le vagin de ma mère. Marina où es-tu? Divine femelle alphabétique, pute au niveau moléculaire, tentatrice du minuscule, délabrée de l'amour. J'ai encore mille insultes à te chuchoter dans le creux de l'oreille, je préfère partager le bec et le sang lors de nos entretiens. Marina, où es-tu?




Le territoire des sens à l'envers, on remonte le fleuve de sang. Nouvelle épreuve qu'il commence, réssuciter à partir de vos douleurs infligées. Pour ça il vaut mieux mourir à volonté, alors donnez-moi le coup de grâce.




"Gaspard est mort.


Tu es mort.


Je suis en vie, moi et toutes les autres."




Alors ainsi on aime les calembours de la fin?


Me voici à l'heure de ma mort.


Me voici aux portes de la renaissance.
Porté par les épaules; dernière mutilation forcée.


On coupe le coeur. On arrache les organes internes. Il faut se dissocier de nos concepts refoulés pour créer de nouveaux complexes. J'ai le complexe alors de l'amour, de la mort, Eros et Tanathos, je reviens de loin je reviens de tout. on se le mangera notre petit monde. On bouffera des comètes au petit dej. Ouais.




Soleil levant soleil tournant, il faudra attendre la fin de la nuit. Quand le soleil aura avalé toutes les ombres de nos peurs. Qu'il sèchera le sang, qu'il pansera mes plaies. On enlèvra la laisse autour de mon coup. On me démenotra. Pour mieux me perdre alors dans le bonheur d'un monde nouveau, d'une nouvelle air. Dans mes fantasmes de réalités. Dans mes multiples vies. Dans mes multiples moi réorganisés et amalgamés en un seul forcené: l'homme-nouveau.




Un jour je lui expliquerai pourquoi il y a sa photo dans mon bocal de poisson.

2 commentaires:

  1. Anonyme09:42

    Très joli ce poème, je me laisse porter, je m'y perds, je m'y reconnais, peut-être...
    je ne vous connais pas, je ne vous relirai peut-être jamais mais c'est une parenthèse que j'apprécie dans mon surf. bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  2. Anonyme09:09

    c'était tout elle. C'était.

    RépondreSupprimer

overdose(s)