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21/04/2010

325. le dernier palyndrôme d'un monde qui danse


A dix heures qui sonne jamais midi. Je me suis absenté.
J'ai écrit quelques mots sur la feuille. Celle que tu trouveras sur la table en rentrant.
Je n'osais pas te le dire. Je ne sais plus aimer.
Je ne t'ai jamais aimé. Je ne te veux pas. Je me suis rendu compte...
Tes cuisses larges, ton dos voûté, ta peau trop blanche.

Je me suis rendu compte qu'aucun express.

Je n'en ai pas moins arrêté de vivre. L'amour c'est juste pas ça.

Vous étiez nue sous la pluie dans mes rêves les plus fous.
Je n'avais pas besoin d'une danse. Je n'avais pas besoin du monde.

Vos étiez belle alors, je ne voyais pas vos défauts.
Il fallait mourir, et la mort et la mort. Je suis mort plusieurs fois.
C'était à vous que je le devais une fois de plus, mais je n'en parle plus.
J'étais ivre de pluie et d'amour.
Je vous devais bien ça.

Maintenant tout continue comme tout s'arrête. Décision prise.

Je me suis pas anoblie pour autant, encore moins oublié.
Je n'ai pas arrêté de vivre, je ne fais pas non plus semblant.
Un jour, vous me verrez, vous me comprendrez.

Pour cela il vous faudra vous intéresser à moi.
Me comprendre.

En attendant je disparais de vos horizons, reculant, m'évaporant.

Chantant parfois.

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