Pages

12/04/2010

335. who the fuck is D & G ?


afin que l'on m'oublie j'écris des lambeaux de toi dans chaque continent. Hier à Sousse. Ici à Cardifax. J'aimerai tellement vous raconter la lente déchéance des sociétaires, mais je n'y croit plus. A vrai dire je ne crois plus en grand chose depuis que le capitalisme a triomphé sur les grandes avenues. Et vos Prada, et vos Gucci...

J'ai des marques jusqu'au slip, je me torche avec un logo, je lis même une part de ce rêve en comptant les billets à l'envolée. Oh, un en moins, ce fut pour la gloire. Oh, un autre en moins, c'est pour nourrir les pauvres malaisiens d'un herpès vaginal qui englobe à présent bien plus que le pays dans son entier.

Débordement; j'attends. Je pianote un peu, voguant entre les eaux sales et la boue. Le choix est à qui mieux aura la meilleure merde et j'attends toujours que mon navire troué ressemblant plus au radeau de la Méduse qu'au Titanic prenne la force d'une arche. Non je n'avais pas honte ce 12 avril à 18h27 de chanter "ne m'appelez plus jamais France" dans les rues de Naples. Non je n'avais pas non plus honte des chiens jetés à la fosse commune. Mais à présent j'ai les joues bien rouges d'écrire, voilà ma honte. Dire ce que je pense tout haut puis me taire tout bas.

Je me marre bien en voyant ces putains de régime, ce peuple de moutons qui avance sans fumer, sans boire, ces "j'ai un tampax dans l'cul et pour me faire enlever faudra me faire chier un maximum". Ouais, je note les références sur le bas-côté de la route, ne vous inquiétez pas, si vous repassez par là vous pourrez les relire... pas sûr qu'on se comprenne.

J'ai un bouton sur le derrière, la position en marche, en marche soldat, c'est ça ou crève. Il n'y a plus d'armées, il n'y a plus de flics. Mais il y a toujours des présidents de tout!

Je préfère m'arrêter là pour ce soir, il se peut que du pus sortent de vos oreilles d'allumés, il se peut que ce soit moi l'allumer, il se peut que tout un monde ne tourne pas dans le même sens. Souvenez-vous patron, nous ne rêvons pas tous de la même utopie, il se peut même que certains n'en ont pas du tout. Le Paradis a été grâcié, on a ouvert les portes de cette prison. Il se peut que demain, oui demain, vingt milles moutons défilent à Lisbonne ou à Genève, mais en attendant personne n'a encore réalisé une seule utopie. Rien que des tyrans, et encore, chut, on a oublié les noms...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

overdose(s)