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30/01/2010

384. petit mensonge entre ami(e)s


à l'instant à l'instant mes dames, ne touchez pas plus au caviar qu'à l'homme. Les deux sont moisis depuis demain, il faudra s'armer de patience jusqu'aux bouchées-à-la-reine. N'attendez plus que le poisson cuise, servez-le ainsi, tout frétillant dans la grande vasque argentée, j'attendrai pas plus longtemps, je veux perdre le passé en route.

à l'instant à l'instant mes dames, laissez-moi une heure ou deux dans votre subconscient, j'ai toujours aimé la cervelle de porc. Je veux couler l'or pur au fond de vos gueules, sentir mon sperme chaud vous retravailler les (basses) côtes.

Terminez donc la crème anglaise et toutes les fondues des alpes, ne sortez pas trop tôt le nez dehors et le gâteau au chocolat, se serait dommage que le croquant se termine en fondant, puisqu'il faut bien mourir de quelque chose mourront de nous manger nous-mêmes.
Je vous énerve? N'était-ce pas le but mes dames?

à l'instant à l'instant je me ris de vous, tous ces mensonges que je ne dit pas, jamais, et que je garde en digestif. Puisqu'il faut bien savoir que je suis le plus doux des agneaux avec l'humour féroce d'un cannibal cynique perdu dans la fôret. Puisqu'à l'instant où je nettoie ma lame, que je deviens loup prêt à vous dévorer, il me faut devenir hargneux pour vous avaler tout rond sans remord. D'où cette petite méchanceté.
Mais s'il vous plaît, courez mes dames, je n'aime pas la viande trop grasse!

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