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12/01/2010

402. the world


Relier les points.
Taille par taille.
Compter les ponts, ne pas te trouver dessous par le plus grand des hasards.
Je vais au marché, cueillir des légumes.
Je ne trouve pas les trucs verts ou blanc qui font péter.
Quinze grammes de tabac pour décoincer.
Mon coeur s'arrête, les poumons brûlent.
J'ai pris feu de l'intérieur.
J'entends des musique dans ma tête, je connais cet air.
Vieux refrain.
Vieille rengaine.
Personne à danser.
Pierrot Lunaire qui traverse la rue.
Vieil auto-stoppeur qui serpente entre deux voies.
Maladies en tout genre; poison du monde.
Un verre pour passer le goût de...
Tourner tourner tourner.
Sans cesser, sans cesser.
J'ai quelques Romain Gary dans la poche.
Deux trois mots. Pas plus.
Jetés en l'air et un sourire en coin.
C'est fou, oui je sais, c'est fou de tenter le sourire par ce temps.
Un message, une lettre, un espoir, un cahier.
Il suffit d'un rien.
La folie gagne du terrain, on a lâché les lions dans la rue.
Passants affolés, singe qui chipent.
Clowns qui pleurent/clowns affreux.
La rue se transforme lentement.
Le boulanger passe.
L'autre, avec ses planches ou ses vitres, je sais plus.
Et puis le complet bleu avec ses lunettes.
Et enfin Jean Hélion qui rigole.
Il pose la dernière touche sur la toile.
Et me voici devenu oeuvre d'art pour l'éternité.
(Plagiat cela-dit d'un Balthus il me semble).

1 commentaire:

overdose(s)