Pages

04/01/2010

409. scandale mélancolique



L'écriture d'un scénario dans la poche qui commence, un travail se termine, un voyage s'organise, une opération de prévue racontée à personne à même les arbres, la cime, encore et toujours puisque tout se passe en haut, on est contrôlé par en-dessus. ça va ça vient et ça descend. Eternité, qu'on me rende mes plages, ma rédemption sera prolifique bientôt ou ne le sera pas. Je fume une clope sur le balcon en attendant que la caravane passe, et les chiens qui aboient dans le désert sont morts de faim depuis longtemps, c'est là l'unique vérité révélée qu'il faut prendre avec des pinces. Je suis là actuellement, demain je ne serai plus. Raymond Devos disait : "..." et puis c'est tout. J'écris en cueillant des papillons, quelques bouts de phrases volés ici et là tels les fragments de miroir de mon cerveau, je ne suis plus qu'un putain de reflet mais ce n'est que ma propre volonté ne vous inquiétez pas. J'essaie de me défragmenter, de m'analyser point par point et tout remettre en ordre. ça fait un bien fou vous pouvez pas savoir de tout changer, l'air et le corps, l'intérieur et l'extérieur. On commence par ranger sa chambre et on comprend qu'on a rangé sa vie.




on se verra dimanche t'auras ta robe ou pas on sentira l'indolence à chacun de tes pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

overdose(s)