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31/12/2009

411. mal à vie


C’est dur de se relever après ce coup dur sous la ceinture. En quelques mots tout est fini, on se retrouve seul et alors on désespère en se rendant compte à quel point ces derniers jours on a aimé à sens unique. Les plus forts quittent en premier et les plus faibles, c’est bien connu, se brisent. Y’a aussi une autre espèce, celle qui ne choisi pas son destin et ne vit que de destruction en destruction parce qu’il s’est bien trop habitué à ça. Alors il fait tout pour vivre sa propre auto-destruction sans perdre de vue Milan Kundera quand au détour d’une nuit il tombe sur une femme nue dans de sales draps. Alors sous la couette ils se parlent, lui est entrain de citer l’écrivain: « vous pensez que les destructions peuvent être belles? » mais celle qui a trop l’habitude d’être nue pour du faux (comprenez par là qu’une personne aussi bien soit-elle ne se met jamais à nue l’âme et c’est bien dommage) tourne alors la tête dans un soupir qui veut dire laisse-moi dormir.
Certains hommes se noient dans l’alcool, il n’existe aucun dictionnaire de l’amour, de la femme et de la récupération de l’être disparu. On jette un bateau dans une bouteille, en tournant bien la bouteille on navigue, on retourne on se noie, on remonte la bouteille ou on l’a descend on fait naufrage.

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