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01/12/2009

443. le bonheur passe-t-il par nos doigts pour finir sur nos fesses?


Boxer Tex, jean classique un peu sombre, t-shirt beige à l'effigie du Ché (putain, ça fait longtemps que je l'avais pas mis celui-là!) et quelques croquettes plus tard, j'ai baissé le son de Cherrier, je reviens de fumer une Benson et j'ai rincé la baignoire. Cette nuit je repensais à un type que mon cousin avait photographier un jour. Devant sa porte il avait marqué "ici on a vécu" en je sais plus quelle langue, peut-être du roumain ou du grec ancien va savoir. J'imaginais alors que nous on pourrait très bien avoir cette devise, mais alors il nous faudrait coller ces phrases un peu partout. Chez moi, chez toi, chez nous, dans tous les départements de France quasiment, en Italie, au Tibet, au Japon, en Corée, en Inde, souviens-toi lorsque nous nous embrassions dans ce taxi viennois, j'avais eu le temps de l'écrire sur le siège. Nos enfants nous trouveront ringards d'avoir écrit tous ces mots vides pour eux et on en rigolera pas mal en continuant. Je sais aussi que dans le futur je te l'écrirai sur toutes les planètes qu'on visitera et dans le ciel également, ton sourire sur tes lèvres et tes bras autour de moi me donneront raison et je prendrai cela comme une juste récompense...

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