Pages

15/12/2009

425. venu d'en dessous ça dévore tout


je ne pensais pas à mal mais j'ai fait une immense connerie incensée encore et encore et encore. Je m'en veux de fouiller un peu partout, d'être ainsi, de ne pas avoir de confiance en une quelconque valeur. merci S. d'avoir fait en sorte que je ne puisse plus rien faire de mes dix doigts, je te hais encore plus, tu me harcèles sous mon crâne et me voici tremblant de trouille. il faut se lever et affronter, tomber encore sans que personne ne puisse me rattrapper. C'est pas grave. Plus personne ne me lit désormais, je vais arrêter ce blog, arrêter d'écrire pour de bon. Je vais disparaître aussi et continuer à m'en vouloir de tout. Avancer aussi, ne plus raconter des messages tristes, ne plus me livrer à 200%. Mes anciennes histoires étaient mieux non? Je compte attendre, simplement ça. Baisser les bras pendant un temps. Broyer du noir. Déchu, je vais sur la longue route droite. En fait, vous ne me croirez pas si je vous dit que ça va. Ca va pas évidemment, mais c'est beaucoup moins dur que la dernière fois. maintenant je sais ce que je suis, ce que je veux, je sais les erreurs à ne plus faire et que je vais quand même continuer de faire. la vie qui ne m'apprend rien me donnera pas mal de fil à retordre. Ce petit boulot pépère va sacrément me démoraliser. Je ne peux pas travailler dans un endroit si merveilleux, quel dommage. Donnez-moi une pancarte dans la rue et je vous parlerai d'amour. livrez-moi vos problèmes et je trouverai la solution. Je vibre, j'ai reçu un message d'un autre S. rouge avec des cornes. Il dit je t'attends.


Cette femme au beau milieu d'un bar, soûle, elle était belle malgré tout. Son visage à la peau mate semblait taillé dans une pierre étrange, celle de la vie et de la joie. Ses longues boucles d'oreilles pendaient jusqu'à son cou, elle titubait au devant du bar et nous racontait nos lignes de vies. On s'est assis, il n'y avait plus que nous et le bruit de la mer. Le bar n'existait plus. Il n'y avait plus que nous quatre, et ses cheveux ondulés je les regardais se mouvoir étrangement, dans une quelconque danse exotique venue d'en-dessus. Elle a pris la main de Kevin, elle savait qu'il allait se marier avec la plus belle femme qu'il soit, et Lena est une femme merveilleusement belle il est vrai. Des jumeaux qu'elle annonçait, oui, des jumelles en faite qui sont entrain de germer petit à petit. Le plus heureux homme du monde est venu hier soir pleurer de bonheur dans mes bras et j'étais content pour lui, moi qui n'ai rien fait de bien dans ma vie. Antoine devait se débarrasser de tout le monde, partir loin sans donner d'adresse. Je ne l'ai jamais revu, ni aucun de ses contacts, celle qui avait prédit tout cela se moquait bien des conséquences de ses paroles, de ses phrases contenues dans de l'alcool fermenté. Alors je l'a prenait pour une folle, ses yeux brillaient comme deux chats noirs, sa peau était brûlante dans la mienne. La main tendu je l'ai vue changer de forme, son air de sorcière diabolique se changea, l'expression de son visage devint celle de la peur. Elle lâcha ma main et quitta le bar, m'expliquant qu'elle ne pouvait pas, qu'elle ne voulait pas...


Qu'ai-je fait de si horrible pour continuer ainsi? je sais qu'un sorcier béninois est à tuer quelque part pour tout le mal qu'il m'inflige. Je sais que plus rien ne sera comme avant. Je sais que je me renferme sur moi-même à nouveau. J'ai un peu plus de mal à avancer maintenant que la fête est terminée. Voilà l'alcool évaporé de mon organisme. Le vieil homme et la mer dans la main. Je ne demande plus mon futur,il est bien trop effrayant. mes pensées sont assassines. Je suis le mal absolu, appelez-moi diable, je me chargerai de votre sort. Je vais fuir, je vais partir, tout laisser en plan là. Voilà, je m'arrête et c'est tout.


J'ai enfin compris deux choses sur quelqu'un.
J'ai enfin compris une chose sur la vie et la mienne surtout.
J'ai enfin compris ce que je dois faire.


Aurevoir Gaspard, Nad, S., O. et tous les autres. Vous ne me lirez plus ici avant un moment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

overdose(s)