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28/12/2009

417. je ne peux pas faire sans, je suis drogué, je ne peux pas faire sans, je suis drogué, je ne peux pas faire sans, je suis drogué, je ne peux pas..


Tout doucement ça coule.

Le long des joues jusqu'aux pieds et ça suinte par en-dessous. On découvre alors la folie qui règne entre les lignes, le capharnaüm du quotidien ou encore les liaisons dangereuses car torrides qu'on aimerait sentir passer. Il se peut que dans trois mille ans je sois encore ici [j'en doute fort mais ne sait-on jamais ce que l'avenir pourrait réserver au passé encouru] mais les mots n'auront plus de sens: écrire n'est pas vérité. On se cache derrière des personnages qui se veulent tantôt nos échos tantôt nos désirs et la réalité n'a plus lieu d'être dans de pareilles catastrophes. Il se peut alors que je n'écrive plus, que le fardeau des ignorants deviennent plus lourd à tirer que je ne le pense. Alors mes mots se transforment en maux quand un simple narrateur confirme la coucherie improbable d'avec la sous-directrice d'un établissement du bout du monde ou la plus probable rumeur qui veuille que ma plume trempe dans le pot de mon voisin. Je n'aime pas les poils, la vérité ne se tient nulle part. Tout n'est que mensonge et tromperie, cependant il ne faut douter de rien et laisser la confiance s'installer de nouveau, petit à petite. J'écris donc je suis n'en est que plus casse-gueule, je vis donc j'écris se transforme en semblant de vérité et mes mots ne sont que la confirmation que ça peut bien aboutir à quelque chose sous mes doigts tapotants. Où la vérité et le mensonge commencent et s'arrêtent? Difficile à savoir, il faudrait percer le cadavre encore chaud d'un jeune écrivain ou bien lire dans ses tripes fumantes un quelconque indice succeptible de heurter la sensibilité des plus jeunes, mais l'éducation est à refaire à la base. Ce n'est plus du tout question de confiance ni de savoir qui a raison à partir du moment où 1+1=2. Je l'ai bien vu quand je m'en foutais de tout, je suis mon propre cancre, mon propre professeur, mon propre sous-fiffre ou un dieu obsolète qui se veut muet sans interragir avec le reste de l'univers puisque dans cette optique-là le reste de l'univers n'est plus, il a cessé d'exister en même temps que la pensée. J'ai tiré la chasse et tout est parti dans la cuvette. Ne faîtes aucun signe: vous aussi vous dîtes aurevoir à votre caca quand il s'en va?

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